Au Bel'Éphémère : Festival d'images
Rue Saint-Martin, à Paris, au numéro 243, sur la place qui s’ouvre sur l’église Saint-Nicolas-des-Champs ( la plus vaste dit-on de Paris ), se trouve un magnifique lieu d’exposition. Rénové voilà quelques mois, il présente au rez-de-chaussée une belle surface d’accueil et de présentation. En sous-sol, un prodigieux espace, immense. Dans ce territoire du nord du Marais, tout près de Beaubourg et du Centre Pompidou, de la rue de Montmorency, de la rue Chapon… où fleurissent comme jamais les lieux de l’art contemporain, c’était l’endroit rêvé pour une nouvelle galerie.
Voilà qui est fait. Du moins pour quelques jours encore, puisque s’est installé là, jusqu'au 9 juillet,
« Bel’Éphémère », une exposition de « Bel’Art », Marchand d’art et Cercle des collectionneurs. Un concept, imaginé par Judith Beller, d’expositions temporaires d’un fonds de collections d’aujourd’hui.
D’Arman à Zaza K, c’est à dire d’artistes hyper confirmés, avant-postes du marché de l’art, à des artistes émergents, une pléiade de peintres et de sculpteurs déploient des œuvres qui ont tout lieu de s’épanouir. En voici quelques unes, vues in situ, qui font plaisir à l’œil et à l’esprit. Voici mes rencontres :
Les étonnantes photos d’Emma Barthere ( appréciée de Paul Ardenne) ; les bronzes époustouflants – comme « Queue de cheval » - de Philippe Berry ( l’époux de Josiane Balasko ) ; les envoutants « Abécédaires » du jeune Tarek Benaoum, des calligraphies aux reflets d’or ; des « Polaroïds » mystérieux de Férial ; des nus de Claude Guillaumin ; des peintures du très en vogue Philippe Pasqua ; des toiles nostalgiques d’Alain Pontecorvo ; des sculptures fofolles de Mâkhi Xenakis ( qui a tout compris chez Louis Bourgeois ) ; des photos de Paul Morissey ( l’ami d’Andy Warhol ) ou de Jo Gaffney ; des silhouettes étonnantes d’Hélène Majera ; des photographies de Robert Farber, de Laurence Sackman, de Serge Jacques, d’Andrea Blanch, de Steve Hiett – tant d’univers ; des graphes/glyphes inspirés de Sun 7 ( né en 77 ) de « explosantes fixes » comme aurait pu dire Boulez ; des sculptures sensuelles dictées à Zaza par La Femme et l’alphabet hébreux… Bref, un festival d’images à voir de toute urgence. L’exp(l)osition est éphémère… JB
Référence : Bel’Art Judith Beller www.belrp.com
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