Un Dali en cache toujours un autre...
Il faut bien l’avouer. À force d’être reproduit, recopié, cité, diversifié, marketté, banalisé… Dali a fini par lasser les découvreurs d’art. Même ses lithographies signées mais démultipliées à l’infini ou presque ne rencontrent que peu d’amateurs. Une consultation du site Artprice le démontre aisément. Dali serait –il dévalué ? Le catalan aux moustaches-antennes, le chantre inoubliable de la gare de Perpignan et du chocolat Lanvin, le surréaliste modèle aurait-il perdu tout son charme ? N’en croyez rien et filez d’un trait au Centre Pompidou, à Beaubourg pour voir l’exposition Dali… Lorsqu’on a vu cette rétrospective, on ne peut plus dire : « Je n’aime pas Dali »… Car Dali, il n’y en a pas un mais cent, mais mille, fourmillant en permanence de cent-mille idées plus brillantes ou plus farfelues les unes que le autres, mais toutes créatrices de ce que l’art a de plus passionnant : la surprise, le choc, la fascination.
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